polyarthrite rhumatoïde

Poser le diagnostic d’une polyarthrite rhumatoïde

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Autrefois appelée polyarthrite chronique évolutive, la polyarthrite rhumatoïde (PR) est l’une des maladies qui enregistrent, ces vingt dernières années, le plus grand nombre de progrès scientifiques, avec des traitements efficaces, tel que le Methotrexate.

Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique, qui touche les articulations et engendre, sur le long terme, la destruction des os ainsi que des cartilages. Ayant un véritable impact sur la qualité de vie des personnes atteintes par cette maladie, il existe cependant un traitement de fond, le méthotrexate, pour lutter contre les douleurs provoquées par la maladie.

Plusieurs facteurs semblent être la cause de la maladie, tels que : le tabagisme, les traumatismes ou chocs émotionnels, les facteurs hormonaux (dus à la grossesse, la ménopause), les prédispositions familiales, ou suite à une infection qui a poussé les défenses immunitaires à s’activer, telle que la grippe.

La polyarthrite rhumatoïde engendre également une déformation des doigts, d’environ 75% des personnes atteintes par la maladie.

Comment débute la polyarthrite rhumatoïde et quels sont les premiers signes ?

Les premiers symptômes identifiables et reconnaissables de la polyarthrite rhumatoïde sont le gonflement des articulations avec des rougeurs, surtout le matin ainsi que le soir, et localisés avant tout aux pieds et aux mains. Aussi, la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde peut ressentir un enraidissement douloureux des articulations les plus sollicitées, notamment aux pieds et aux doigts des mains, qui peuvent se déformer.

Des symptômes de la grippe peuvent être remarqués tels que de la fatigue et de la fièvre, sans oublier les raideurs articulaires.

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Quelle prise de sang pour diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde ?

Une prise de sang capable de révéler un syndrome inflammatoire biologique ainsi que la présence d’auto-anticorps (anticorps que l’on retrouve dans les maladies auto-immunes et qui attaquent le système immunitaire) sera prescrite dans le cas d’une suspicion de polyarthrite rhumatoïde. Il s’agira en effet de rechercher des traces de l’inflammation dans le sang. Seront alors recherchés dans le sang de la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde :

  • VS  : vitesse de sédimentation
  • CRP : Protéine C réactive
  • NFS : numération formule sanguine

Le rôle de la prise de sang sera également d’éliminer les causes inflammatoires dues à l’arthrite ou à l’arthrose, qui sont des maladies différentes.

diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde

Comment savoir si j’ai une polyarthrite rhumatoïde ?

Le diagnostic de la maladie polyarthrite rhumatoïde, du moins au début de la maladie, est difficile à poser, et se fait majoritairement grâce aux douleurs que la personne atteinte ressent et décrit, ainsi que grâce aux symptômes observables, tels que les articulations gonflées et chaudes.

Une prise de sang viendra confirmer le diagnostic, et des examens, tels qu’une échographie ou une IRM pourront être prescrites, dans le but de détecter une inflammation de la membrane synoviale et de voir si les premières érosions osseuses ont commencé, et ainsi, voir si les articulations sont atteintes.

Qui peut diagnostiquer la polyarthrite rhumatoïde ?

Le médecin traitant peut, dans un premier temps, prescrire le bilan sanguin qui servira à confirmer le diagnostic, puis, rediriger la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde vers le spécialiste le plus à même de répondre aux besoins du patient : le rhumatologue, qui sera, à défaut du médecin traitant, habilité à prescrire tous les examens nécessaires au diagnostic et pourra ensuite en poser un.

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Quels traitements pour une polyarthrite rhumatoïde ?

Dans un premier temps, le traitement de fond méthotrexate (ARMM – médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie) est prescrit à la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde. Son rôle est d’assurer une réduction de l’activité du système immunitaire ainsi que des réactions inflammatoires. Les effets secondaires sont majoritairement digestifs et peuvent entraîner des diarrhées et des vomissements.

La chirurgie fait également partie du traitement. En effet, il sera nécessaire de nettoyer l’articulation en retirant les tissus enflammés et, dans les cas où cela s’avère nécessaire, remplacer l’articulation par une prothèse. Plus le traitement méthotrexate sera mis en place tôt, et plus il risque d’être efficace et stopper l’évolution de la maladie.